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Lyon Knee Meeting : des chirurgiens pas mous du genou!

Lyon Knee Meeting : des chirurgiens pas mous du genou!

Lyon, le 26 octobre 2020 Alors que leur vocation première est de redonner à leurs patients toute leur mobilité, les chirurgiens orthopédiques de la Lyon School of Knee Surgery (LSKS) ont aussi dû faire preuve de beaucoup d’agilité pour tenir la 19ème édition des Journées Lyonnaises de Chirurgie du Genou du 24 au 26 septembre dernier dans un contexte sanitaire des plus particuliers. Sous cette désignation consacrée depuis un demi siècle (1971, date de la première manifestation du genre) se déroule un congrès international qui réunit les plus grand spécialistes mondiaux. Grâce aux outils de visio-conférence ce sont au total 66 orateurs (dont 27 d’Australie, du Brésil, du Canada, d’Indonésie, etc) représentant 16 nationalités qui ont pu intervenir physiquement ou virtuellement. Aux 400 participants présents à la Cité Internationale de Lyon se sont joints 1200 internautes via l’outil de Live Stream, soit un total de 1600 spécialistes mondiaux de l’orthopédie (chirurgiens, rhumatologues, professionnels de la  récupération physique, de la physiothérapie et industriels). La rencontre a permis aux chirurgiens du monde entier, dans le cadre de ce congrès hybride en présentiel et distanciel, d’échanger autour de la chirurgie du sport, prothétique ou cartilagineuse, focalisée pour cette 19ème édition sur le traitement de l’arthrose, notamment de l’arthrose fémoro-tibiale isolée qui concerne l’usure entre le fémur et le tibia.  Rappelons qu’un tiers des 10 millions de personnes touchées par l’arthrose en France le sont par la « gonarthrose » (arthrose du genou), que le nombre de cas a doublé en 50 ans et que 30% de la  population des + de 65 ans souffrent de gonarthrose. Le programme était riche pour parler autant d’un nouvel âge des ostéotomies que pour livrer un plaidoyer en faveur...

La thérapie laser…un must en physiothérapie du sport

Le laser pourrait peut-être prendre ombrage de « nouveautés » mises régulièrement sur le devant de la scène, mais il reste et restera un outil thérapeutique précieux dans de très nombreuses situations (pour ne pas dire presque toutes!). Utilisé tant en amont des soins pour “préparer le terrain” qu’en aval pour soulager de manipulations proches du seuil de la douleur, le laser s’impose comme une technologie incontournable. Les sportifs – même s’ils sont loin d’être les seuls- figurent parmi les grands bénéficiaires !  Qui de mieux pour en parler qu’un ancien sportif de haut niveau, professeur d’activités physiques adaptées, devenu masseur-kinésithérapeute en 1994. Après sa participation aux jeux Olympiques d’Atlanta (1996) et 10 années en équipe de France d’aviron (avec 4 médailles mondiales à la clé), Stéphane Guérinot choisit assez naturellement d’intégrer la physiothérapie au sein du cabinet Kiné Lyon Sport créé en 1998 avec quelques confrères diplômés MK. Un cabinet qui compte actuellement 7 kinés, principalement orientés sur la rééducation des traitements orthopédiques, rhumatologiques et les désordres physiques posturaux, à quoi s’ajoute ensuite le réentraînement à l’effort et la préparation physique. Objectif complémentarité “Il y a beaucoup de choses que la main de l’homme ne peut pas faire” déclare Stéphane, citant parmi les nombreux exemples le traitement du psoas qui, de par sa localisation anatomique, est inaccessible. Un cas typique d’utilisation du laser. “Le fait de le stimuler avec de la lumière laser spécifique en profondeur permet de calmer la douleur et l’inflammation avant que le système ne s’emballe et entraîne d’autres troubles” explique-t-il, rapportant qu’outre masser en amont de l’acte thérapeutique pour détendre, étirer, échauffer et renforcer, il utilise désormais presque systématiquement le K-laser...

Changement climatique et santé environnementale font-ils bon ménage ? 07/2020

L’environnement est l’un des principaux déterminants de la santé des populations : on estime que 24 % des maladies dans le monde et 23 % du nombre total de décès sont attribuables à des facteurs environnementaux. En effet, les milieux qui nous entourent (eau, air, agents physiques, résidus de produits chimiques, qualité des aliments ou des sols, etc.) agissent quotidiennement sur notre santé. Au même titre que santé humaine et santé vétérinaire sont indissociables, la santé environnementale1 est déterminante pour chacune. C’est le concept de One Health. Mais en quoi le changement climatique a t-il spécifiquement une incidence sur cette santé globale? Parmi les premières choses qui viennent à l’esprit en essayant de répondre à cette question, on pense au recul de l’habitat côtier si les glaciers fondent et les eaux montent. Également à la modification de répartition d’espèces comme des moustiques vecteurs de certains virus, tel le moustique Tigre dont l’extension progresse sous nos latitudes de partout dans le monde2. Ou encore le dégel du permafrost, cette couche de sol gelée qui recouvre 25% des terres émergées de l’hémisphère Nord qui s’avère être une véritable menace pour l’humanité. Outre la libération de gaz à effet de serre (liée à l’accessibilité de la matière organique pour les microorganismes qui la consomment et les relarguent) et de mercure, toxique pour les populations,  la fonte du permafrost libère aussi des glaces, entre autres, des bactéries et des virus anciens. La réactivation de ces derniers peut être dangereuse et même mortelle, à l’instar des carcasses de rennes dégelées en Sibérie qui s’avèrent être à l’origine de contaminations au bacille de charbon3. A côté de ces conséquences...