par admin | Sep 17, 2014 | Actualité scientifique
La promotion 2014 du Mastère Spécialisé en Optimisation des Systèmes Energétiques (OSE) est l’organisatrice du prochain colloque OSE qui se déroulera le 25 septembre 2014 à Sophia Antipolis dans les locaux de l’ADEME. Une journée placée sous le signe de la liberté de ton et d’expression ! Riches d’une formation pluridisciplinaire qui leur a offert une année d’immersion dans le monde de l’énergie, au cours de laquelle ont été combinés apprentissage de méthodes mathématiques d’optimisation et de prospective ET sensibilisation aux enjeux technologiques et climatiques liés à la maîtrise énergétique, les élèves de MINES ParisTech ont choisi de mettre au centre des débats pour cette nouvelle édition : La place des nouvelles filières gazières dans le mix énergétique de demain – Gaz Non Conventionnels et Gaz Renouvelables – Sans tabou ni langue de bois, ils ont sollicité un panel prestigieux d’intervenants représentant les acteurs clés du secteur de l’énergie (GRTgaz, GrDF, IFPEN, GDF, Enel Russie ou encore Naskeo) afin de répondre, avec une vision prospective, géopolitique et socio-économique à leurs nombreuses questions concernant les « Gaz non conventionnels » autrement appelés gaz de roche mère, et en particulier sur la possibilité de transposer le modèle américain en Europe et dans le monde ? – Programme de la matinée les « Gaz renouvelables » et notamment le biométhane et l’hydrogène, en se demandant quels seraient les clés pour réussir la transition vers le gaz – Programme de l’après-midi. Tout particulièrement sensibilisés aux secteurs qui innovent en matière de projets énergétiques, ils ont à cœur de comprendre les réels enjeux et les éventuels blocages afin de compléter et optimiser les compétences économiques, financières et managériales théoriques acquises pendant leur formation. L’ambition des élèves diplômés du...
par admin | Avr 3, 2013 | Actualité scientifique, Animations, débats, conférences, Publications en presse spécialisés
Pour Expression Biotech Professeur Paul Perrin, urologue, PU-PH aux Hospices Civils de Lyon (HCL) Interview vidéo réalisée par Claude REYRAUD, Reycom L’utilisation du dosage de l’antigène spécifique de la prostate (PSA) à partir des années 90 a révolutionné la prise en charge du cancer de la prostate, permettant de découvrir plus tôt et plus simplement des cancers jusque là passés inaperçus. Le nombre de tumeurs détectées a alors triplé. Dans le même temps, de nombreuses avancées diagnostiques (échographies, biopsies) et thérapeutiques ont vu le jour, expliquant l’importance du dosage de PSA pour les professionnels en charge du traitement des cancers de la prostate. Cela étant, il convient de rappeler que cet antigène n’est pas spécifique du tissu cancéreux, mais du tissu prostatique, bénin ou malin, ce qui explique sa faible spécificité. Son utilisation conduit à de trop nombreuses biopsies inutiles, génératrices d’anxiété et aussi parfois de complications. Cet inconvénient temporaire n’est pas sans risques. Il faut aussi avoir conscience que les tumeurs de prostate sont hétérogènes : les plus nombreuses, à évolution très lente sans conséquence à l’échelle d’une vie (tumeurs indolentes), et d’autres plus agressives capables de mettre en jeu la vie du patient. En l’absence de marqueur précis d’évolutivité, l’utilisation du dosage de PSA à grande échelle mène à détecter un grand nombre de tumeurs indolentes (soit un sur-diagnostic, dans le sens excès de diagnostic), non repérables par le médecin, qui sont alors l’objet de traitements plus ou moins agressifs, mais tous inutiles ! C’est cet inconvénient définitif qui est inacceptable compte tenu de la morbi-mortalité associée aux traitements. L’importance du sur-diagnostic associé au dépistage de masse rend...
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