Les Assises du Vivant se sont tenues les 12 et 13 décembre 2013 à Paris, au siège de l’UNESCO (7 place de Fontenoy, 75007 Paris). Elles étaient organisées par l’UNESCO, en collaboration avec l’Institut INSPIRE et le Cabinet Agrostratégies et Prospectives.
Cette rencontre portait sur les enjeux de la bioéconomie.
Alors que nous devons faire face aux défis de l’après-pétrole, la valorisation des ressources du vivant va devenir incontournable… Mais encore faut-il s’entendre sur les modalités de cette nouvelle économie, ses références à l’écologie industrielle, à l’économie circulaire, à la substitution des substances pétrochimiques par des produits biosourcés, et ses limites pour permettre la régénération des organismes vivants et de leurs supports de vie.
Ces deux jours étaient l’occasion d’en apprendre plus sur cette thématique, mais aussi de partager les expériences et les initiatives, de confronter les concurrences d’usages (aliments, carburants, molécules dédiées à la chimie…) de mettre en valeur des solutions prometteuses en repérant les leviers d’une bioéconomie soutenable.
Parmi les 4 ateliers organisés en parallèle pour relever 4 défis, autour de la problématique « La bioéconomie réussira à ménager le vivant », le 1er était animé par Nathaly Mermet sur la thématique :
« Comment organiser les productions agroindustrielles en préservant l’environnement et les territoires ?
Résumé : dans le monde, de nombreux « biosites » industriels regroupent diverses activités d’extraction, de transformation et de production provenant de ressources agricoles, sylvicoles ou marines. Quelles sont les applications soutenables ?
Ces procédés industriels sont-ils compatibles avec des procédés plus traditionnels, ou bien peuvent-ils s’y substituer ? Comment s’articulent innovation technique et innovation sociale et territoriale ?
Contributeurs :
Marc Roquette, administrateur,
Roquette Frères, Michael J. O’Donohue, LISP
biocatalyse, INSA, Toulouse White Biotechs (TWB),
Bénédicte Hermelin, responsable de programmes au GRET
Discutant : Dominique Barjolle, directrice adjointe de l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FIBL, Suisse)
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