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LA MÉDITATION : À LA CROISÉE DES NEUROSCIENCES ET DE LA PSYCHOLOGIE

LA MÉDITATION : À LA CROISÉE DES NEUROSCIENCES ET DE LA PSYCHOLOGIE

Un article rédigé par Nathaly Mermet, Docteur en Neurosciences, journaliste scientifique & médicale, Lyon, pour Pop’Sciences – 27-03-2020   Longtemps considérée comme un état rêveur, d’abandon de l’esprit, la méditation est aujourd’hui appréhendée avec beaucoup d’intérêt médical et de curiosité scientifique afin de tenter d’en percer les mystères. Loin d’un état passif, il s’agit bien au contraire d’un état très actif de maîtrise de soi et de contrôle de son activité cérébrale. La méditation représente à présent une voie de recherche à part entière au sein du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (CRNL) – une chaire y est même consacrée depuis 2012 – et ouvre de nouvelles approches dans la prise en charge thérapeutique, en particulier de la douleur. Pop’Sciences vous propose de méditer sur les aspects neuro-scientifiques et médico-psychologiques autour de la méditation. « Méditer c’est porter attention d’une certaine manière à l’instant présent, dans un état de non réactivité, non jugement, en étant aussi sincère que possible » Jon Kabat Zinn Inspirées de la pratique des moines bouddhistes, les techniques méditatives agissent non seulement sur le fonctionnement du cerveau, mais également sur la structure même de ce dernier, comme le met désormais en évidence l’imagerie par résonnance magnétique (IRM). De manière plus globale, l’impact clinique de la méditation se traduit par une diminution du stress, de l’inflammation, de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle (Crosswell et al. Psychoneuroendocrinology 2017) ; l’impact biologique se traduisant par une diminution du taux de biomarqueurs de l’inflammation (cytokines inflammatoires sanguines et cortisol salivaire (Black et al. Cancer 2017). Parallèlement, une action épigénétique de protection des télomères est observée au niveau biomoléculaire (Conklin et...
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MED’5P : une rencontre phare pour le PTM

Evènement marquant pour le Pôle de Technologies Médicales (PTM, nouvellement rebaptisé NOVEKA!), la rencontre Med’5P – pour Prévention, Proximité, Parcours, Personnalisation et Partage d’expérience – s’est tenue le 10 décembre 2020 à Saint-Etienne. Vocation affichée : fédérer toute la communauté de la Santé et des technologies médicales du territoire autour de problématiques communes et au service de la santé des populations. Tant originale que fondamentale, la thématique retenue pour cette première édition était Détecter et prévenir les vulnérabilités pour orienter les individus dans un parcours de soins adapté et personnalisé. Et tant sociétal que technique, son leitmotiv était de placer l’humain au centre de la réflexion, en accord avec les nouvelles ambitions du pôle NOVEKA! (ex PTM). Un événement que j’ai eu l’honneur et le plaisir d’animer en présence (et à distance) d’invités prestigieux. Retransmission de l’évènement MED’5P organisé le 10 décembre 2020 par le Pôle des Technologies Médicales (PTM) INTRODUCTION 00:00:00 Présentation du Med’5P Med’5P est un évènement proposé par le PTM dans un format nouveau adapté aux circonstances sanitaires, et qui se veut fédérer toute la communauté de la Santé (hospitalo-universitaire, médico-sociale, industrielle, institutionnelle, associative) du territoire autour de problématiques communes et au service de la santé des populations. Tant originale que fondamentale, la thématique retenue pour cette première édition était Détecter et prévenir les vulnérabilités pour orienter les individus dans un parcours de soins adapté et personnalisé. Tant sociétal que technique, le leitmotiv des rencontres Med’5P est de placer l’humain au centre de la réflexion, selon les 5P de Prévention – Proximité – Parcours de soins – Personnalisation – Partage d’expérience 00:02:21 Une filière des technologies...

17 Novembre : Journée Mondiale de la Prématurité

En cette Journée Mondiale de la Prématurité revoir ce numéro du magazine de TLM dédié à Votre santé dans le service de Néonatologie de l’Hôpital de la Croix-Rousse. Nous sommes accueillis par l’équipe du Professeur Jean-Charles PICAUD pour parler de néonatologie, et aussi de réanimation néonatale dans les cas compliqués. Cette émission a été réalisée au bénéfice de la Fondation Hospices Civils de Lyon, qui grâce aux dons a financé une « chambre de sortie » pour les familles des grands prématurés.   Le service de néonatologie de l’hôpital de la Croix-Rousse s’est spécialisé dans la prise en charge des enfants extrêmement prématurés (< 1000 g) et a développé le traitement par hypothermie thérapeutique chez les enfants à terme présentant une anoxo-ischémie périnatale sévère. Ce service met en œuvre des méthodes de soins spécifiques à la prise en charge des nouveau-nés prématurés, parmi lesquelles : la ventilation assistée la ventilation non invasive par lunettes à haut débit des thérapeutiques permettant de réduire les complications liées à la prématurité (surfactant, érythropoïétine, etc…) l’hypothermie thérapeutique l’alimentation parentérale individualisée l’alimentation entérale adaptée aux besoins de chaque enfant Le service de néonatologie de l’hôpital de la Croix-Rousse prend en charge environ 700 nouveau-nés (dont 250 grands prématurés de poids inférieur à 1500 g) par an en provenance des établissements du réseau périnatal Aurore (Association des utilisateurs du réseau obstétrico-pédiatrique régional). Il applique les standards internationaux des soins individualisés de développement, plaçant le nouveau-né et sa famille au centre de l’organisation des soins, avec une place importante accordée aux parents auprès de leur enfant et un service ouvert 24/24h, 7/7j. Les grands-parents et frères et sœurs peuvent également venir voir l’enfant hospitalisé....
Lyon Knee Meeting : des chirurgiens pas mous du genou!

Lyon Knee Meeting : des chirurgiens pas mous du genou!

Lyon, le 26 octobre 2020 Alors que leur vocation première est de redonner à leurs patients toute leur mobilité, les chirurgiens orthopédiques de la Lyon School of Knee Surgery (LSKS) ont aussi dû faire preuve de beaucoup d’agilité pour tenir la 19ème édition des Journées Lyonnaises de Chirurgie du Genou du 24 au 26 septembre dernier dans un contexte sanitaire des plus particuliers. Sous cette désignation consacrée depuis un demi siècle (1971, date de la première manifestation du genre) se déroule un congrès international qui réunit les plus grand spécialistes mondiaux. Grâce aux outils de visio-conférence ce sont au total 66 orateurs (dont 27 d’Australie, du Brésil, du Canada, d’Indonésie, etc) représentant 16 nationalités qui ont pu intervenir physiquement ou virtuellement. Aux 400 participants présents à la Cité Internationale de Lyon se sont joints 1200 internautes via l’outil de Live Stream, soit un total de 1600 spécialistes mondiaux de l’orthopédie (chirurgiens, rhumatologues, professionnels de la  récupération physique, de la physiothérapie et industriels). La rencontre a permis aux chirurgiens du monde entier, dans le cadre de ce congrès hybride en présentiel et distanciel, d’échanger autour de la chirurgie du sport, prothétique ou cartilagineuse, focalisée pour cette 19ème édition sur le traitement de l’arthrose, notamment de l’arthrose fémoro-tibiale isolée qui concerne l’usure entre le fémur et le tibia.  Rappelons qu’un tiers des 10 millions de personnes touchées par l’arthrose en France le sont par la « gonarthrose » (arthrose du genou), que le nombre de cas a doublé en 50 ans et que 30% de la  population des + de 65 ans souffrent de gonarthrose. Le programme était riche pour parler autant d’un nouvel âge des ostéotomies que pour livrer un plaidoyer en faveur...

La thérapie laser…un must en physiothérapie du sport

Le laser pourrait peut-être prendre ombrage de « nouveautés » mises régulièrement sur le devant de la scène, mais il reste et restera un outil thérapeutique précieux dans de très nombreuses situations (pour ne pas dire presque toutes!). Utilisé tant en amont des soins pour “préparer le terrain” qu’en aval pour soulager de manipulations proches du seuil de la douleur, le laser s’impose comme une technologie incontournable. Les sportifs – même s’ils sont loin d’être les seuls- figurent parmi les grands bénéficiaires !  Qui de mieux pour en parler qu’un ancien sportif de haut niveau, professeur d’activités physiques adaptées, devenu masseur-kinésithérapeute en 1994. Après sa participation aux jeux Olympiques d’Atlanta (1996) et 10 années en équipe de France d’aviron (avec 4 médailles mondiales à la clé), Stéphane Guérinot choisit assez naturellement d’intégrer la physiothérapie au sein du cabinet Kiné Lyon Sport créé en 1998 avec quelques confrères diplômés MK. Un cabinet qui compte actuellement 7 kinés, principalement orientés sur la rééducation des traitements orthopédiques, rhumatologiques et les désordres physiques posturaux, à quoi s’ajoute ensuite le réentraînement à l’effort et la préparation physique. Objectif complémentarité “Il y a beaucoup de choses que la main de l’homme ne peut pas faire” déclare Stéphane, citant parmi les nombreux exemples le traitement du psoas qui, de par sa localisation anatomique, est inaccessible. Un cas typique d’utilisation du laser. “Le fait de le stimuler avec de la lumière laser spécifique en profondeur permet de calmer la douleur et l’inflammation avant que le système ne s’emballe et entraîne d’autres troubles” explique-t-il, rapportant qu’outre masser en amont de l’acte thérapeutique pour détendre, étirer, échauffer et renforcer, il utilise désormais presque systématiquement le K-laser...